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Les secrets de l'Atelier de la Timbale
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15 août 2012

Encore un peu de pub, parce qu'ils le valent bien...

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J'ai inauguré pendant ces vacances mon Moleskine spécial aquarelle.  Je l'avais réservé jalousement pour l'occasion et j'étais vraiment curieuse de voir ce que donnait le papier utilisé par ma marque fétiche de carnets.  Encore une fois, me voilà enthousiasmée, alors que je n'aime en général que le papier Arches 300 grammes, qui absorbe suffisamment les pigments pour supporter tous les mauvais traitements que je leur inflige.  Tous les autres papiers que j'ai essayés jusque là me semblaient trempés dans du plastique fondu arrosé de liquide vaisselle tant ils rechignaient à fixer les couleurs.  D'un autre côté, ils permettaient des reprises en cas d'erreur, mais, éh, il suffit de ne pas faire d'erreurs et le tour est joué...  Pourquoi ne pas se munir d'une gomme quand on dessine, pendant qu'on y est ?

Galéjades mises à part, et pour revenir à mes moutons, il s'avère que le papier choisi par Moleskine est un (très) heureux compromis entre la granulosité perméable d'Arches et l'imperméabilité glissante d'autres marques que je ne citerai pas pour ne blesser personne.  En d'autres termes, il laisse un peu de temps au peintre pour reprendre les couleurs qu'il vient de poser tout en absorbant suffisamment les pigments pour un rendu dense et des mélanges dans le mouillé du plus bel effet.

Mérité-je pour autant ma prime de vile flatteuse de la part de la marque à la couverture noire ?  Pas cette fois non plus, parce qu'il y a malgré tout un petit bémol à ces louanges dithyrambiques : la couleur s'infiltre dans la pliure des pages pour venir contaminer l'oeuvre figurant au verso si on a la main un peu lourde lors de l'arrosage. 

Taches

Il faut donc faire attention à ne pas trop apporter de liquide en milieu de double page.  Vous me direz : "A l'utilisateur de prendre ses précautions".  Certes, de même qu'il convient de faire un tour aux toilettes avant un long voyage en train.  Mais j'attendrai quand même un peu avant d'investir les sommes colossales que me rapportent mes oeuvres dans des malettes entières d'actions Moleskine, pour le principe, juste parce que la perfection n'est plus qu'à un cheveu, mais que les histoires de cheveux, dans la vie, ça compte.

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