Entrée fracassante dans l'ère numérique
L'acquisition récente d'une menue palette graphique a enfin trouvé une application sérieuse hier, quand j'ai entrepris de reprendre l'une de mes aquarelles de vacances pour en effacer la séparation entre les deux pages de mon Moleskine. L'opération n'est pas d'une simplicité enfantine mais elle donne des résultats intéressants, même pour un essai.
Avant :
Après :
Malgré une nette amélioration, l'oeil averti remarquera encore une différence entre les deux moitiés de l'image. Elle est due à la façon dont j'ai pris la photo de départ, qui ferait frémir mes amis photographes qualifiés. Les pages des carnets ayant tendance à se rebeller quand on les pose à plat, elles font obstacle aux rayons obliques du soleil. Vous me direz que je n'ai qu'à me positionner à la verticale exacte de l'astre familier. Certes, de même qu'il convient d'incliner son parapluie selon l'angle d'incidence exact des gouttes, en fonction du vent, les jours de pluie, pour éviter tout désagrément. Mais que celui qui n'a jamais eu les jambes de son pantalon trempées malgré l'utilisation d'un pébroque me jette la pierre, vous êtes bien chagrins.
Digression plaisante mise à part, je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin et je soumettrai mes prochains essais à votre oeil sagace en dépit de vos taquineries à la pince-sans-rire.