Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les secrets de l'Atelier de la Timbale

Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 35 164
23 avril 2024

Premières sorties

Il était un peu trop tôt pour se réjouir, apparemment, et le joli printemps amorcé a vécu ce que vivent les roses mais, en attendant, ça m'a quand même permis de mettre le nez un peu dehors.  D'abord lors de passages à Tanlay, où j'accompagnais une amie pour ses rendez-vous médicaux.  Pendant ce temps-là, j'amortissais le trajet...

Ensuite avec ma voisine qui vient passer ses vacances dans sa résidence secondaire. Nous avons jeté notre dévolu sur la fermette de notre voisin, récemment décédé.  Il s'amusait toujours énormément de la fascination qu'exerçait sur moi ce bric-à-brac qui le remplissait d'embarras : jamais il  n'a compris ce que je pouvais lui trouver.

Et finalement, un petit week-end en Saône-et-Loire a complété ma collection, avant un retour frileux à l'atelier, pour finir de préparer mon exposition de printemps.  De vrai printemps, pas d'avril déguisé en novembre...

 

Publicité
Publicité
12 mars 2024

La confiserie Thévenin

Cet hiver, qui a commencé tôt, j'ai délaissé les carnets et le plein air, évidemment, pour rentrer dans ma caverne, comme d'habitude.  J'avais des envies de lumière, mais de saison, pas celle éclatante des dessins sur le motif.  Quoi de mieux que des scènes d'intérieur pour traquer les éclairages en demi-teintes ?  Il se trouve qu'une ancienne confiserie, qui n'a, paraît-il, pas bougé depuis le Directoire, a ouvert ses portes généralement closes sur une journée exceptionnelle.  C'était le moment de saisir les éclairages dramatiques de ce lieu abandonné mais pas complètement oublié.  J'ai pris des photos qui m'ont ensuite servi de référence pour une série de natures mortes, à l'aquarelle ou aux feutres, sur papier blanc ou gris, dont voici un petit aperçu...

Ma petite série ne s'arrête pas là, mais comme je la destine à une exposition à l'atelier au printemps, dès que les plantes qui hivernent là seront retournées profiter des rayons du soleil, j'espère que vous aurez envie de venir découvrir la suite de vos propres yeux...

31 octobre 2023

Des parisiennes à la découverte du Tonnerrois

Après le confinement, beaucoup de parisiens ont remarqué que l'immobilier tonnerrois était à leur portée et leur offrirait un hâvre verdoyant en cas de nouvelle tuile sanitaire mondiale.  Dans la vague démographique qui a suivi (+9% dans l'Yonne, quand même...), un couple a fait l'acquisition d'une belle maison toute contente d'échapper au délabrement qui n'aurait pas manqué de menacer, juste à côté de chez moi.  Et, bonus, la nouvelle maîtresse de maison dessine depuis toujours et a commencé à participer aux safaris croquis que je propose régulièrement en tonnerrois.

Le week-end du 21 octobre, elle a invité 6 copines sketcheuses parisiennes à venir croquer avec nous.  Et j'ai passé le mot à la petite équipe du coin, composée à ce jour de 14 personnes.  Bon, on est content quand trois sont disponibles en même temps, mais on a du potentiel.

Voici donc la moisson de ces deux journées de découverte du Tonnerrois (le samedi à Tonnerre même et le dimanche à Tronchoy).

197

198

194

195

196

30 octobre 2023

La cerise sur le gâteau-surprise !

Les nivernais ont pris les choses en mains et sont en train de se monter un chapitre local d'Urban Sketchers.  Il ne leur reste que trois mois d'activités soutenues pour devenir officiellement membres de la communauté.  Comme ils organisaient le week-end dernier une rencontre à Clamecy, qui n'est qu'à 1h20 de chez moi, c'était l'occasion rêvée d'aller faire leur connaissance, puisque nous allions forcément être aménés à croquer ensemble dans l'avenir.  La météo avait poussé Yolande, l'organisatrice, à la prudence, et nous avions rendez-vous au musée de Clamecy Romain Rolland, dont le directeur, M. Jacquin, a eu la gentillesse de rester un samedi pour nous faire faire une petite visite commentée, pleine d'anecdotes savoureuses.

J'ai posé mon tabouret dans les salles du XIXème siècle, bien entendu.  Enfin, comme souvent, parce que je suis fascinée par les équilibres atteints à cette époque-là dans le domaine des arts.  Il y avait notamment une petite statue rosée représentant une jeune fille en train de nourrir des poussins, qui a retenu l'attention de plusieurs croqueurs du groupe d'une douzaine de personnes présentes ce jour-là.  Une fois posée en plein milieu de ma page, il fallait songer à organiser une composition harmonieuse autour d'elle...  La salle des tableaux offerts à François Mitterrand pendant ses deux mandats (enfin, quelques unes seulement des 400 pièces collectées...) allait m'offrir l'occasion de jouer sur les couleurs.  Restait à remplir un petit espace à droite, et la salle consacrée aux oeuvres de Loupot, un affichiste renommé dont la compagne était originaire de Clamecy, m'a donné la dernière idée dont j'avais besoin.  Un petit tour à l'accueil  pour faire une razzia de tampons et le tour était joué.

199

A la fin de la journée, nous avons sacrifié au rituel traditionnel des rencontres USk : le tamponnage des croquis, leur mise en commun et la photo de groupe. 

IMG_20231028_164322

Le directeur du musée a assisté à cette réunion finale et nous a confirmé son intention de garder un croquis en souvenir de cette journée, une première pour son établissement. J'avais probablement mal lu le mail détaillé de Yolande : je pensais qu'on devait tous laisser un croquis pour une exposition temporaire au musée.  En réalité, un seul dessin devait rester définitivement, et j'ai eu l'excellente surprise que ce soit le mien.  A vrai dire, je ne m'attendais pas du tout à entrer dans un musée de mon vivant !  J'en remercie chaleureusement Yolande, administratrice du futur chapitre nivernais, et M. Pierre-Antoine Jacquin, directeur du musée.

8 août 2023

Biennale d'aquarelle à Brioude

Il n'y a pas meilleur endroit que le blog d'une aquarelliste pour parler du festival auvergnat d'aquarelle qui se tient tous les deux ans à Brioude. J'en entendais parler depuis des années par des amis conquis, qui avaient participé comme exposants, notamment Jérémy Soheylian et Marion Rivolier.  Mais c'est la carnettiste bisontine Marie-Odile Mourel qui a fini par me convaincre d'aller y trainer mes pinceaux, en m'offrant le gîte dans une maison qu'on lui avait prêtée.  A ma dernière tentative, j'avais dû renoncer faute de logement, vu que je m'y étais prise trop tard et que la ville était plutôt petite comparée à l'afflux de visiteurs que la biennale attirait.

Pour cette onzième édition, correspondant aux 20 ans du festival, 42 exposants avaient investi 16 lieux différents dans la ville et les alentours.  Et 2023 correspondait également aux 20 ans de la SFA (Société Française d'Aquarelle), à laquelle j'ai tenté d'adhérer en vain il y a quelques années, et je me demande aujourd'hui pourquoi.  Dans tous les artistes présents, j'ai évidemment eu mes préférés, que je vais vous présenter.  Mais tous, absolument tous, méritaient la visite, parce qu'ils exprimaient une telle diversité dans un médium qu'on pense parfois limité que ce bain visuel a été une véritable cure de Jouvence artistique.

La galerie que je suis retournée voir le plus souvent était celle de Franck Perrot, un dessinateur, aquarelliste et coloriste d'une sensibilité incroyable, maîtrisant la technique apparemment sans effort, pour un résultat lumineux et délicat de toute beauté.  Et un être d'une gentillesse absolue, dont l'épouse écrivaine met à profit le talent pour illustrer ses textes.  Entre ses nus poétiques, émergeant de l'obscurité, et ses paysages imaginaires invitant à la rêverie, j'ai eu du grain artistique à moudre pour longtemps.

 

IMG_20230719_170348

Deuxième révélation, l'illustrateur Pierre Le Den.  Un breton engagé qui détourne des cartes marines, notamment celles héritées de son grand-père, pour livrer, grâce à des tas de petits personnages attendrissants, des messages politiques, sans trop en avoir l'air.  Pour défendre les migrants, critiquer les violences policières ou la pollution engendrée par les puissances de l'argent.  Le tout avec un sourire imparable. 

Pierre le Den, la grande marée

Troisième lauréat de mon classement très personnel, Andrezj Gosik, un aquarelliste polonais qui n'a peur de rien.  Une claque technique, ces aquarelles de très grand format, qui ressemblent à des photos de loin mais laissent apparaître la maestria du peintre quand on s'approche.

Gosik

Evidemment, je pourrais ajouter d'autres noms à ma liste, dont Franck Hérété, dont je connaissais déjà le travail (mais quel plaisir de feuilleter en vrai son carnet de pêcheur !) ou Riszard Rogala, aquarelliste polonais, comme son compatriote Adam Papke.  Ou mon ami Jean-Paul Schifrine, dont l'exposition de paysages imaginaires a été un immense succès, alors qu'il participait pour la première fois au festival.  Mais l'idéal, c'est encore d'aller faire un tour à Brioude dans deux ans, et de profiter de vos propres yeux des merveilles exposées.  L'aquarelle n'a pas fini de nous surprendre et de nous charmer, et c'est une excellente nouvelle.

Publicité
Publicité
7 août 2023

Reportage à l'Académie de Musique

A Tonnerre, s'il y a une chose qui marche du feu de Dieu, c'est la musique.  Son Conservatoire de musique et de danse est au coeur de manifestations nombreuses, suivies par une population toute acquise à sa cause, dont beaucoup d'enfants passent par ses salles un peu vieillottes, qu'on regrettera forcément quand le nouveau conservatoire ouvrira ses portes.  Parmi les moments remarquables de l'année musicale, le début des grandes vacances est marqué par une académie qui attire des jeunes musiciens de partout, pour une pleine semaine d'apprentissages intensifs, sous la houlette d'une équipe soudée et dynamique.  Ce stage est traditionnellement couronné par une restitution publique des ensembles. L'année dernière, j'avais déjà illustré le concert des professeurs.

J'avais en tête depuis un moment d'aller y trainer mes carnets pour croquer les physionomies de musiciens et enseignants; aussi ai-je proposé mes services pour un petit reportage sur trois jours seulement, un départ en vacances m'empêchant de documenter la fin de l'académie.  Ca sera pour une autre année.

Voici donc le résultat de ma résidence musicale, en marge des répétitions d'ensembles.

79

Comme n'importe quelle rencontre, ça commence par une réunion. Mais on sent que l'équipe est bien rôdée et tout est bouclé le temps d'un dessin.

 

80

Les stagiaires débarquent enfin, c'est eux qu'on attendait, en fait, professeurs, animateurs et croqueuse.  Je ne résiste pas à dessiner mon jeune ami Nathan, trompettiste émérite, que je connais de loooongue date.

 

81

La vaste salle Gaston Moat abrite les plus grands ensembles, et les séances de travail s'enchainent sans relâche ou presque.  Les jeunes musiciens ont l'habitude d'obéir à la baguette, bien sûr, et les répétitions avancent à grands pas.  Elles me donnent l'occasion d'apprécier le doigté de ces enseignants musiciens, si habiles à transmettre leurs connaissances et à tisser des liens d'amitié et de complicité avec leurs élèves.

 

82

Les stagiaires sont de tous âges, et les plus jeunes entraînent les adultes, moins aguerris qu'eux mais tout aussi soucieux d'apporter leur contribution à l'ensemble.  Je suis sensible à ces moments de partage amusants à croquer.

 

83

Les petits musiciens font preuve de discipline et de concentration, mais, dès que les répétitions sont terminées, ils laissent la pression retomber et redeviennent les jeunes gens spontanés qu'ils sont le reste du temps.  Je ne cache pas le bien que ça me fait de voir cette génération se mettre au travail et à l'écoute de ses aînés, progresser et prendre la relève...

16 juin 2023

Mon Moulin de la Galette, étapes

Une fois l'idée concrétisée, il restait à la réaliser.  J'ai repassé une vieille toile qui ne rimait plus à rien, un portrait antédiluvien que je n'aimais plus, d'un facteur dans une reconstitution d'époque, pour ne pas contribuer à encombrer davantage mon atelier, qui déborde un peu.  N'hésitez pas à venir le visiter pour m'aider à faire de la place... 

26a

Et ça commence toujours par une symphonie de rouges, puisque mon imprimatur initiale de prédilection est une acrylique de cette couleur-là, un peu rouille.  Je regrette toujours qu'elle finisse par se perdre totalement. Si j'avais une touche plus enlevée, elle continerait à apparaître aux coutures, mais voilà, je finis toujours par tout couvrir méticuleusement...

26f

Les personnages apparaissent petit à petit, les uns après les autres, mais aucun n'est totalement fini avant la toute fin, je retouche et retouche et retouche encore jusqu'à ce que la ressemblance me convienne.  Les observateurs avertis me reconnaîtront peut-être, ou du moins une petite partie de ma personne, planquée dans la composition.  Le caméo d'Alfred Hitchcock revisité...

26i

La dernière couleur à apparaître a été le vert. Je l'ai retenu aussi longtemps que je le pouvais parce que je savais qu'une fois là, il imposerait sa vibration incomparable à tout le reste.  La faute au soleil tonnerrois qui tapait si fort ces jours-là.  Je prenais un risque (calculé) en laissant aux arbres du fond la primauté sur la scène ombragée du premier plan.  C'était un peu audacieux, un peu inconscient, mais l'expérience me tentait.  Je ne regrette pas, ça rompt un équilibre qui aurait peut-être été un peu statique sans ça.  De toute façon, c'est l'ambiance typique du Pâtis, hâvre ombragé du coeur de Tonnerre, où les mères amènent leurs nourrissons et les maîtres leurs chiens pour gambader dans les pelouses.

26m

A ce stade-là, on dirait qu'il ne reste pas grand-chose à faire, mais c'est ce qui me demande le plus de temps.  Les imprimés sur les tissus, la paille des chapeaux, les brins d'herbe, toutes ces bricoles indispensables dont d'autres se dispensent si aisément.  Chacun sa patte, la mienne, je l'ai empruntée à une fourmi...  Sous le kiosque restauré, les Cousins Machin chantaient "Travailler en slip".

26r

16 juin 2023

Mon moulin de la Galette, recherches

J'avais envie d'illustrer un festival unique, qui a eu lieu à Tonnerre l'été dernier : Zik&Zarts, organisé par les parents de Baptiste Chevreau, tombé sous les balles de pauvres types au Bataclan en 2015.  Depuis, Patrick et Philo se démènent (Philo se démène ! ^^) pour perpétuer sa mémoire dans la ville où il a grandi et étudié, notamment en participant à la restauration du kiosque à musique, d'où le nom de leur association, le Kiosque à Baptiste, ou en offrant des bourses à d'autres jeunes passionnés par les arts. Leur dernière grande idée en date a été de monter un festival de musique sur un week-end, festival dont Yves Jamait a été le parrain.  Et les urban sketchers quelques uns des invités exposant leurs travaux dans le village des artistes, monté en complément des scènes musicales.  Deux jours de fête des arts, en compagnie de beaucoup d'autres passionnés, qui ont acceuilli quasiment autant de visiteurs que la ville compte d'habitants.  Il y a même eu rupture de stock de frites, c'est dire le succès !

Bref, quelques mois plus tard, le mauvais temps revenu, j'ai eu envie d'immortaliser ces magnifiques souvenirs, sous la forme d'une toile de petites dimensions, car  j'étais encore sous le charme des oeuvres de Boldini que j'avais vues à Paris dans une exposition. Le type peignait au pinceau à un poil en début de carrière et ça m'avait encore plus impressionnée que ses immenses toiles de cocottes peintes au balai brosse.  

J'ai donc commencé mes travaux de recherches par des études de caractères, à l'aquarelle sur du papier Hahnemülhe gris ou crème, d'après des photos que j'avais prises de visiteurs du stand USk.  Le premier figurant de marque à avoir été sélectionné est le père du sculpteur Yvan Baudoin, dont je comptais faire figurer une oeuvre à l'arrière-plan.  J'ai peint avec son épouse dans l'association locale d'artistes, Arts en Tonnerrois, il y a des années.  Et j'ai toujours trouvé que cet homme-là avait une physionomie épatante, qui transpirait la sympathie.

6b

Mon amie Nathalie était passée elle aussi regarder les petits carnets exposés par les Urban Sketchers venus croquer l'événement.  Je lui ai collé dans les mains le carnet accordéon que j'avais réalisé du kiosque avant le festival, censé lui aussi commémorer l'événement.

8

Restait enfin une place pour Philippe Clerval, qui venait de disparaître quand j'ai entâmé la réalisation du tableau.  Pendant des années, il a été le président d'Arts en Tonnerrois, à qui il avait donné un nouveau souffle par son investissement tranquille et sans faille.  Je le savais malade l'été dernier, c'était l'occasion de lui rendre hommage.  

8b

Ensuite, j'ai voulu placer dans ma composition des camarades croqueurs, ceux qui étaient venus participer à la fête, carnets dans la besace.  J'avais là encore pris des photos de leur visite.  Mireille d'Angers, Cath et Olivier de Dijon, Julia de Beaune, mais aussi les suspects habituels de Tonnerre, Marie et Anaïs, ou encore Marc, l'ami sculpteur et collectionneur d'art qui soutient toujours chaleureusement nos petites lubies graphiques.  C'est là qu'intervient le Moulin de la Galette.  J'ai regardé à la loupe ce qu'avait fait Renoir, sa manière d'agencer les personnages dans une composition en spirale, sa bonne idée de les barbouillés de couleurs vives pour évoquer les rais de lumière à travers les frondaisons... il faut dire que le Patis, à Tonnerre, semble tout droit sorti des photos de l'époque, avec sa grande allée bordées d'arbres monumentaux.  J'ai tâtonné un moment pour trouver l'échelle adéquate, celle qui permettrait à tout ce petit monde de cohabiter dans une scène touffue mais un peu cohérente...  Finalement, j'ai réalisé un sketch de ce qui se mettait en place...

9

14 mars 2023

Exposition collective sur le thème de l'eau

335467296_1577117206132601_4899775820088499228_n

La semaine prochaine s'ouvrira l'exposition Aqua, à Tonnerre, sur le thème de l'eau, à l'initiative d'Eléonore, jeune photographe avec laquelle j'ai déjà eu le plaisir de collaborer et qui sera également partenaire d'une exposition à venir, en mai ou juin, sur le thème des arbres, avec notre complice sonore Grégory.

Pour le moment, nous nous concentrons tous les trois sur cet événement local, centralisé par la Mairie de Tonnerre, qui nous ouvre les portes de la Maison Marland.  J'y exposerai pour ma part des croquis réalisés sur le motif dans les rues de Tonnerre, en compagnie de mes deux complices sketcheuses, Anaïs et Marie.  Nous accrocherons dans la grande salle des dessins qui nous ont réunies ces dernières années au bord des nombreux points d'eau de Tonnerre : le bief, la Fosse Dionne, l'Armançon ou le canal, on a eu l'embarras du choix.

Bref, rendez-vous du 24 au 31 mars à Tonnerre pour une promenade aqueuse, poétique, sonore, historique, écologique ou visuelle...

2 novembre 2022

Reportage pour Musiques en Tonnerrois 2022, 2ème partie

135

Un festival, ça n'existe que grâce à des petites mains dévouées et expertes, qui se chargent de tous les aspects matériels de sa tenue : préparation des sites, billetterie, cuisine, accueil du public, manutention, éclairage, et j'en passe.  Cela méritait bien une page de remerciements.  Après la déambulation à Chassignelles, c'était le moment d'un pique-nique en plein air, au milieu des champs, en compagnie des musiciens, du public et des bénévoles; l'occasion pour moi de mettre à profit mon entrainement d'urban sketcheuse au cours de maints "drink and draw", ce rituel incontournable du midi et de la fin de journée lors des safaris dessin. On s'assoit, on se restaure aussi vite que possible et on saute sur les carnets pour croquer des trombines, en captant au passage quelques répliques mémorables.

 

136

Le concert de clôture est arrivé bien trop vite, mais m'a donné l'occasion d'un dessin assez abouti des participants, de spectateurs et du cadre, qui m'a donné l'impression d'avoir accompli ma mission.  La mise en couleur, postérieure, fait le choix d'une mise en vedette de l'église de Chassignelles, avec ses peintures murales superbement conservées et sa fameuse litre remontant aux funérailles de Louvois.  

Un grand merci encore aux organisateurs qui me laissent me livrer à mes petites marottes et les relayent dans la Gazette du MeT.  Si le sujet vous intéresse, cliquez ici.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Publicité