La relève !
Je suis tombée un peu par hasard sur un reportage à propos d'une rétrospective consacrée à Gerhard Richter, un peintre allemand. Le conservateur de l'exposition le comparait carrément à Vermeer. Il y avait là de quoi attiser ma curiosité. J'ai donc levé un oeil paresseux de mon nouveau livre sur le Street Art (j'y reviendrai certainement...) pour scruter les oeuvres de ce monsieur avec la plus grande attention, déjà prête à glapir qu'il ne fallait tout de même pas exagérer. Finalement, ce que j'ai vu m'a cloué le bec :
Voilà un artiste qui ne cherche pas l'exposition médiatique et refuse de gloser sur ses tableaux (c'est plutôt bon signe, en général) et, en prime, qui ne s'est vraiment rien refusé dans son exploration méticuleuse des possibilités qu'offre la peinture. J'applaudis des deux mains ! Et je remercie ce commissaire d'exposition qui a su promouvoir avec sobriété un artiste qui fait honneur à la profession. Vous me direz, c'est bien la moindre des choses qu'on puisse attendre de quelqu'un qui occupe cette fonction. Certes mais, malgré tout, il faut bien convenir qu'on nous assomme bien souvent avec des individus assez médiocres furieusement occupés à convaincre le monde de leur génie au lieu de laisser leurs oeuvres le faire à leur place. Enfin, moi, je trouve.
Cette fois, c'était une bonne surprise et ça me fait plaisir de la partager !