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Les secrets de l'Atelier de la Timbale
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1 septembre 2021

Reportage pour Musiques en Tonnerrois ( 2ème partie )

Avant le début du festival à proprement parler, les musiciens de Musiques en Tonnerrois se sont mis à pied d'oeuvre pour peaufiner leurs prestations. Le Conservatoire de Musique et de Danse de Tonnerre, mais aussi la gentilhommière des Brions et l'église de Junay leur ont ouvert leurs portes pour de longues journées de travail.  Je n'allais pas laisser passer l'occasion de me faufiler entre les pupitres pour commencer à saisir attitudes et physionomies.  Et profiter de la musique, parce que ce que ces artistes-là appellent répétitions, ça ressemble à de vrais concerts.  Ils travaillent tellement dans la nuance que, pour mon oreille plutôt profane, ça équivalait à une représentation à chaque fois.  En tant que guitariste amateur, j'en ai pris de la graine (et mis à réduire mon infusion de cigue).  En tant que sketcheuse, je me suis régalée à chercher la posture la plus représentative, tout en réfléchissant à l'avance à ce qui me permettrait d'évoquer les différents lieux habités par le Festival sans forcément représenter l'intégralité de l'espace.

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J'ai toujours adoré la grande salle Gaston Moat du Conservatoire.  Au point de l'avoir peinte une fois, avec ses fenêtres arrondies et ses piles de chaises.  Elle représente beaucoup pour la plupart des musiciens du Tonnerrois, qui y ont joué ou sont venus y écouter leurs enfants ou des artistes confirmés.  J'étais d'autant plus contente de lui rendre cet hommage qu'on sait qu'un jour prochain elle cessera d'abriter les balbutiements des jeunes musiciens de notre territoire, au profit d'un conservatoire flambant neuf...

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Quand on s'installe le plus discrètement possible pour croquer une scène, on a tout le loisir de faire porter son attention sur des petits détails qui ne prennent sens que sur la page.  Comme par exemple le gilet préféré de Sophie-la-Flûtiste, qui est un manifeste en soi et semblait complètement décalé pendant la répétition à laquelle j'ai assisté.  Surtout, j'ai pu saisir l'attention sans faille des musiciens qui présentaient pour la première fois leur interprétation d'Eau Forte, la pièce que Frédéric-le-compositeur avait conçue sur la Fosse Dionne de Tonnerre, ce lavoir circulaire à l'aura de mystère qui ne manque jamais d'interpeler les touristes.  Il les a écoutés les yeux fermés et ils ont bu ses directives avec avidité.  Une qualité d'écoute de part et d'autre que j'aurais aimé retranscrire graphiquement.

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Enfin, je me suis rendue à la halle de Tonnerre pour la répétition générale de Belle qui tiens ma vie, un morceau adapté par Jean-Jacques-l'arrangeur pour que les musiciens amateurs de la ville puissent se joindre aux professionnels du festival.  L'enthousiasme et la ferveur étaient palpables et la répétition avait un air de fête que j'ai essayé de capturer tandis que je croquais.  Autant dire qu'avant même le début du Festival à proprement parler j'étais déjà remontée comme une pendule.  Il ne restait plus qu'à attendre le jour J, que je raconterai dans le prochain épisode...

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Commentaires
7
bravo ! très vivant un vrai plaisir merci
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