Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 35 148
6 août 2021

En reportage graphique au Gargouillosium

Le Gargouillosium, c'est une manifestation étonnante qui fêtait cette année ses 20 ans : elle réunit des sculpteurs venus créer en direct des gargouilles, sous les ruines du vieux château fort de la petite cité de Noyers-sur-Serein, dans l'Yonne.  L'idée, c'était de rendre compte de leur travail à la façon des Urban Sketchers, c'est-à-dire sur le motif.  Le genre de mission motivante mais délicate, les modèles vaquant à leurs occupations sans trop se soucier de notre présence.  Nous étions une douzaine réunis à Noyers, mais une petite moitié seulement a tenté l'ascension des 300 marches menant au chantier.  Certains l'ont malgré tout fait plusieurs fois... je dis ça, je dis rien.

Tout avait commencé quelques mois avant par deux visites en plus petit comité à l'atelier d'Yvan Baudoin, sculpteur à Dannemoine.  L'occasion de se familiariser avec la technique et d'apprivoiser les gestes et les teintes.

55

Stéphane, l'autre sculpteur de l'atelier, martelait méticuleusement une inscription cocace en latin sur une pierre tombale.  Question gargouille, il y avait de quoi se faire la main dans l'antre poussiéreuse des deux créateurs.

60

C'était donc fin prête que je me suis rendue à Noyers fin juillet. Il ne restait plus qu'à attraper sur le vif les physionomies des sculpteurs. Heureusement, la corporation ne semble compter que des caractères remarquables, plus faciles à saisir que des comptables. Notamment Gaston, maître sculpteur octogénaire, contrairement aux apparences, que ses comparses semblaient révérer comme une référence incontournable.  Le Gérard Michel de la sculpture de gargouilles, en somme.

129

Le temps incertain de cet été voyait ses effets contrastés contrecarrés par des toiles de tente bienvenues, et c'est à leur abri que la plupart s'étaient installés.  Lors de ce premier dessin, elles nous ont protégés d'un soleil ardent.  Le lendemain, c'était un déluge rare qui s'abattait sur elle, pendant que nous bottions lâchement en touche dans l'un des restaurants du village.

134

Le dernier jour, finalement, je suis remontée épier les faits et gestes de Yann Raufaste, président de l'association Palanca.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
SUPERBE
Répondre
Publicité