Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 35 146
28 novembre 2011

Bouh, la honte !

Mes petites brumes de Saône-et-Loire m'ont donné l'envie de pousser l'expérimentation plus avant.  La problématique de base étant de voir dans quelle mesure les effets photographiques que ces conditions climatiques particulières procurent peuvent être exploités à l'aquarelle.  Mon ami François-le-photographe en tire toujours des clichés extrêmement spectaculaires, voire spectraux, et j'ai fini par me demander si moi aussi je pouvais tendre vers un rendu similaire.

Le premier essai ayant été relativement concluant, à mon goût, j'ai voulu pousser les contrastes au maximum et m'attaquer à un contre-jour assez dépouillé.  Le soleil commençait à percer à travers la brume et nimbait les frondaisons d'une lumière assez irréelle, le tout contrastant avec la netteté des joncs du premier plan.

95

Pas de chance, un coup de fil inattendu m'a cueillie en pleine phase mouillée.  Comme il a duré, j'ai tenté, dans le même temps, de continuer à profiter de l'humidité idéale du papier.  Total, une main prise et l'autre fébrile, j'ai trop mis de pigments, si bien qu'il m'a fallu carrément doucher mon aquarelle une fois le combiné raccroché.  Je fulminais.

Le lendemain, j'ai repris ma scène matinale, mais sans jamais pouvoir vraiment me débarrasser de la teinte mauve qui s'était incrustée dans les fibres du papier.  J'ai quand même fini l'oeuvre, mais le résultat parle de lui-même... C'est médiocre et puis c'est tout.  En clignant les yeux, on devine le but que je poursuivais, mais l'ensemble est malhabile et relativement disgrâcieux, notamment en raison de la maladresse des touches destinées à rendre les arbres du fond, mais aussi à cause de cette juxtaposition criminelle de bleu et de rose.

Je passe sous silence les autres défauts, que vous repèrerez aisément sans que je tende davantage le bâton pour me faire battre. 

Un coup pour rien.  Cette oeuvre-là va disparaître au fond de mon carton à ratages, n'en parlons plus.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité