"Dans le courant d'une onde pure"...

J'ai toujours dit que j'étais probablement une mine d'or méconnue pour les instituts de sondage tant j'avais des goûts dans l'ère du temps et donc commerciaux.  Mais je ne croyais pas si bien dire.  Je réfléchissais hier à un sujet de peinture qui m'aurait permis d'optimiser mes jolies photos maritimes galiciennes, en assez grand format, à l'huile, pour communiquer la joie simple qu'on éprouve à contempler les flots et leurs reflets sous le soleil, tout ça...  Et je me disais que je pourrais y ajouter un nageur, sous un angle un peu original, dans un coin, pour animer un peu le tableau...  J'avais déjà en tête quelques belles images et puis je me suis souvenue d'une visite à la Corogne : des peintres locaux exposaient leurs toiles dans de petites cabanes le long d'une avenue de bord de mer, et l'un d'entre eux avait déjà eu cette brillante idée.  Dans la foulée, j'ai retrouvé le souvenir d'un article de Pratique des Arts sur une aquarelliste qui ne peint que des nageuses immergées, dans des couleurs chatoyantes.  Et comme je me demandais ce que devenait "mon ami Pierrot", j'ai fait un tour sur son blog et ai cliqué au hasard sur le nom d'une des peintres dont il recommande le travail (Alyssa Monks) et voilà ce que j'ai trouvé :

Du coup, j'ai fait une rapide recherche (chez Lorraine Shemesh et Sandrine Gergaud) et me voilà dégoûtée à tout jamais de mon joli sujet si peu original. 

 

Marrant comme certaines idées flottent dans l'air d'une époque et profitent de n'importe quel canal pour pénétrer dans le monde matériel.  Marrant aussi comme les artistes, comme les chercheurs, les écrivains ou les savants, sont réceptifs à ces courants de pensée...