Tu parles d'une pochade !

Une fois encore, le soleil m'a permis d'aller peindre au bord du canal, une chance qu'une copine portraitiste d'atelier ne partage pas, mais heureusement, elle avait son chien à balader et a pu profiter quand même du beau temps. 

Une déconvenue en arrivant, cependant : l'éclairage n'était pas du tout le même que lorsque j'ai commencé ce qui devait rester une pochade.  Le beau jaune orangé de l'arbre de gauche avait disparu au profit d'une sorte de vert olive.

Total, avec le léger voile d'humidité d'aujourd'hui et le contre-jour virulent, j'ai monté les couleurs encore et encore jusqu'à franchement dépasser le stade de la simple prise de notes...  Ce sont des choses qui arrivent.  Surtout à moi.  Je suppose que c'est un syndrome affublé d'un nom scientifique imprononçable, façon Gilles de la Tourette : "oups, encore fignolé, mince" !

Comments

[Christine A.]

Il est vrai que travailler à l'extérieur est compliqué quand le temps évolue, mais même si tu en as "bavé", le résultat est très réussi et c'est là l'essentiel.
Un conseil d'amie : va peindre sous la pluie : tes couleurs se feront toutes seules, tu n'auras juste qu'à regarder le résultat ! C'est ce qu'on appelle de la peinture météorologique ; ça l'avantage d'être imprévu, varié, et très personnel ! Il faut positiver, même quand il pleut