Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Les secrets de l'Atelier de la Timbale
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 35 145
29 novembre 2010

Na !

WIP_10A peine sec, mais c'est la fin, ouf.  Enfin, ça n'a rien de pénible, malgré tout, mais je finis par me lasser un peu des opérations répétitives.  J'ai redonné quelques petits coups de pinceau sur les feuilles mortes, passé un lavis sur les troncs d'arbre (gris de Payne, rose permanent et terre d'ombre brûlée), sur les ombres portées des arbres (marron moyen) et sur le camion lui-même (bleu roi), après quelques menues retouches.  Je n'ai pas encore suffisamment de recul pour pouvoir dire si l'oeuvre achevée ressuscite l'émotion visuelle qui m'a étreinte quand j'ai découvert la scène en vrai; je l'ai vue de trop près pendant trop longtemps pour me laisser surprendre comme je l'ai été en me promenant.  On verra en remontant à l'atelier un autre jour.  De toute façon, il est difficile de stabiliser son avis sur l'une de ses propres oeuvres, je trouve.  Au départ, c'est l'enthousiasme qui vous a fait choisir le thème qui vous pousse, puis le dur labeur d'élaboration progressive vous fait considérer le tableau par parcelle, avec un oeil très critique d'artisan.  Ensuite, quand vous surmontez les difficultés techniques, l'enthousiasme reprend ses droits.  Suit une phase de lassitude.  Total, quand on a fini, on est à la fois soulagé et un peu frustré; parce que c'est fini,  que ça ne sera pas mieux que c'est à ce moment-là, que ça ne ressemble pas exactement à ce qu'on voulait, tout ça...  Enfin, quand on revoit le tableau plus tard, soit on se dit que ça n'était pas si mal, soit on ne ressent plus la moindre once d'intérêt pour lui.  Il faudra tenter de l'évaluer froidement pour lui trouver un encadrement qui lui convienne avant qu'il ne prenne place dans une exposition ou chez de nouveaux propriétaires.  De toute façon, le tableau que je préfère, c'est toujours le prochain, et je n'ai pas l'impression en cela d'être un cas unique.

Autant dire que j'ai déjà une idée pour le suivant, qui pourra compléter ma petite série sur les vieux engins ruraux qui jalonnent nos paysages d'automne...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité